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Métiers en tension, un défi inchangé

Publié le 21 février 2024

carte de séjour

Depuis fin Janvier 2024, de nouvelles conditions ont été mises en place pour la régularisation des travailleurs des métiers en tension par la Loi Immigration. Ces nouvelles règles viennent s’ajouter aux conditions initiales définies dans les arrêtés précédents.

Selon Hugues Vidor, président de l’Union des Employeurs de l’Economie Sociale (Udes), les règlementations telles que décrites dans les textes de loi initiaux répondaient à « un enjeu majeur » lié à l’emploi, puisque « 100 000 postes sont à pourvoir dans l’économie sociale et solidaire« . Il ajoute que la moitié concernent le secteur médico-social.

Pourtant, un sujet revenait lors des débats autour de la loi Immigration : certains travailleurs illégaux pourraient, s’ils justifient d’une expérience professionnelle dans un métier en tension, bénéficier d’une carte de séjour temporaire, jusqu’à fin 2026.

Mais ces profils sont-ils fréquents dans le secteur des Services à la Personne ? Selon Brice Alzon, président de la Fédération du service au Particuliers, même si « les personnes recrutées dans les Services à la Personnes sont censées être toutes dotées d’un titre de séjour« , il existe une « marge d’erreur » non négligeable.

Malgré cela, les nouvelles conditions sont un peu plus sévères. En effet, pour pouvoir accéder à cette carte de séjour, le candidat doit :

– résider en France depuis au moins 3 ans,

– être toujours en poste,

– avoir exercé une activité salariée depuis au moins douze mois (en 2 ans) dans un métier et une zone géographique faisant l’objet de tensions de recrutement.

Ensuite, la préfecture concernée par la demande doit l’évaluer en observant plusieurs éléments classiques relatifs à une demande de titularisation. C’est seulement une fois que ces critères sont jugés respectés qu’une carte d’un an peut être délivrée à titre exceptionnel.

La conclusion peut-être apportée par l’avis de Brice Alzon, qui considère que « tous ces critères ressemblent fortement à ceux déjà prévus par la circulaire Valls de 2012« . Il reste cependant confiant quant au fait que « le pays n’aura pas d’autre choix que d’accepter d’ouvrir ce débat, car déjà massifs, les besoins le seront encore plus demain. Et nous ne trouverons pas de quoi y répondre sur le territoire. »